À Zaporijjia, les opérations de secours se poursuivent après qu’une bombe aérienne guidée a frappé la gare routière centrale, blessant au moins vingt personnes. L’explosion, survenue en pleine activité, a projeté des débris sur plusieurs dizaines de mètres, provoquant un important mouvement de panique. Les autorités locales redoutent un bilan plus lourd, craignant que des victimes se trouvent encore piégées sous les gravats. Les blessés, souffrant de traumatismes aux membres, à la tête ou à l’abdomen, ont été immédiatement pris en charge par les équipes médicales déployées sur place.
Dans le même temps, la clinique de l’université médicale de Zaporijjia a été visée par des tirs russes. Si aucun blessé n’a été signalé, l’attaque a endommagé plusieurs bâtiments et équipements, perturbant le fonctionnement de l’établissement. Ce double ciblage, touchant à la fois une infrastructure de transport et un centre médical, illustre la stratégie de pression accrue sur les zones civiles, déjà éprouvées par des mois de bombardements répétés.
Ces frappes s’inscrivent dans un contexte de tension croissante dans le sud-est de l’Ukraine, où les civils vivent sous la menace constante d’attaques aériennes. Les autorités locales appellent la communauté internationale à renforcer l’aide humanitaire et la protection des infrastructures essentielles. À Zaporijjia, ville stratégique et symbole de résistance, le climat de peur et d’incertitude ne cesse de s’alourdir, tandis que la population tente de s’adapter à un quotidien rythmé par les sirènes d’alerte et les explosions.
