Israël a été la cible d’une nouvelle attaque à la roquette quelques heures seulement après l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu, annoncé par le président américain Donald Trump et approuvé par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. De son côté, la télévision officielle iranienne a démenti les informations faisant état de tirs de roquettes depuis l’Iran après l’entrée en vigueur de l’accord, qualifiant ces rapports de « dépourvus de tout fondement ».
Selon les médias israéliens, deux roquettes auraient été tirées depuis le territoire iranien en direction du nord d’Israël, où elles ont été interceptées sans faire de victimes directes, à l’exception d’un homme blessé alors qu’il se rendait à un abri. En réaction, le ministre israélien de la Défense, Yisrael Katz, a ordonné des frappes intensives contre des cibles situées à Téhéran, la capitale iranienne, estimant que cette attaque constituait une violation de la trêve. Le ministre israélien des Finances a, quant à lui, menacé en déclarant que « Téhéran va trembler ».
En réponse, la télévision publique iranienne a réaffirmé qu’aucun missile n’avait été tiré après le début de la trêve, qualifiant les allégations israéliennes de « totalement fausses ». Le Conseil suprême de sécurité nationale iranien a, pour sa part, affirmé que « c’est l’ennemi qui a été contraint de demander le cessez-le-feu et de reconnaître sa défaite », soulignant que les forces armées iraniennes étaient prêtes à répondre à toute agression de manière ferme et douloureuse.
Il convient de noter que l’Iran avait lancé six missiles contre Israël peu avant le cessez-le-feu, causant la mort de quatre personnes et faisant plusieurs blessés, selon l’agence iranienne Fars.
