Une étude récente menée par des chercheurs du laboratoire Cold Spring Harbor, situé dans l’État de New York, a révélé une avancée scientifique majeure qui pourrait ouvrir la voie au développement d’un traitement prometteur contre le cancer du sein triple négatif. Ce type de cancer est l’un des plus agressifs et touche principalement les jeunes femmes.
Les chercheurs ont identifié une molécule d’ARN long non codant, appelée LINC01235, comme un facteur clé favorisant la croissance des cellules cancéreuses. Les expériences ont montré qu’en désactivant cette molécule à l’aide de la technologie d’édition génétique CRISPR, il est possible de ralentir la progression des tumeurs et de réduire leur capacité à se former et à se propager.
Les résultats ont également révélé que LINC01235 active un gène nommé NFIB, soupçonné de jouer un rôle dans l’aggravation du cancer en perturbant la fonction du protéine p21, connue pour freiner la prolifération des cellules anormales. Il a été observé que les tumeurs du sein triple négatif présentent des niveaux élevés de LINC01235 par rapport aux cellules saines. Les chercheurs soulignent que cette découverte offre une nouvelle cible biologique pour développer des thérapies ciblées ou préventives plus efficaces contre ce type de cancer particulièrement dangereux.