La NASA a annoncé avoir détecté un objet spatial rare, classé comme une comète et baptisé 31/ATLAS, en provenance du centre de la Voie lactée. Mais les images de ce visiteur cosmique ont suscité une vive controverse, après que le professeur Avi Loeb, physicien à l’université Harvard, a remarqué un phénomène inattendu : une lueur apparaissant devant l’objet au lieu de le suivre, ce qu’il a qualifié de « très surprenant ». La proximité de cet objet avec les planètes Mars, Vénus et Jupiter constitue un événement exceptionnel, Loeb estimant la probabilité d’une telle coïncidence à une sur 20 000.
Selon les données de la NASA, 31/ATLAS atteindra son point le plus proche du Soleil le 30 octobre prochain, à une distance d’environ 130 millions de miles. Bien que sa classification en tant que comète demeure l’avis scientifique préliminaire, Loeb considère que, si une origine technologique venait à être confirmée, l’impact sur l’avenir de l’humanité pourrait être considérable, incitant à réfléchir à la manière de gérer ce genre de découvertes inédites.
Cet intérêt mondial survient dans un contexte de multiplication des interrogations sur la nature des objets mystérieux provenant des confins de la galaxie, en particulier après des précédents où les scientifiques ont été induits en erreur, comme en janvier dernier, lorsqu’un groupe de chercheurs de l’observatoire Harvard-Smithsonian avait pris pour un astéroïde les débris d’un engin lancé par Elon Musk. Et même si la probabilité que ces objets soient des messages ou des sondes émis par d’autres civilisations reste faible, elle suffit à alimenter la curiosité humaine et à encourager une observation accrue du ciel dans les semaines à venir.