Le président américain Donald Trump a révélé, via sa plateforme de communication Truth Social, une nouvelle carte montrant la ligne initiale du retrait israélien de la bande de Gaza, dans le cadre de la première phase de son plan en 20 points visant à mettre fin à la crise et à lancer un processus d’échange de prisonniers et de détenus entre Israël et le mouvement Hamas.

La carte publiée par Donald Trump précise en détail les zones encore sous contrôle israélien dans la bande de Gaza. Elle montre que la ville de Rafah demeure occupée par Israël, de même que le corridor de Philadelphie à la frontière égyptienne, ce qui signifie que le retrait de la première phase sera partiel et conditionnel. La ville de Beit Hanoun, au nord de Gaza, figure également parmi les zones qui resteront provisoirement sous contrôle israélien jusqu’à l’achèvement des étapes de l’accord et le retrait total.
Trump a souligné qu’il s’agit d’un retrait « préliminaire », précisant que son plan prévoit un désengagement progressif de l’armée israélienne, en contrepartie de garanties sécuritaires et de dispositions transitoires. Selon ce plan, une force internationale arabo-islamique prendra en charge les zones transférées, avec pour mission principale le désarmement des factions armées et la stabilisation sécuritaire.
D’après le document original annexé à son initiative, Israël conservera une ceinture de sécurité autour de la bande de Gaza, y compris la frontière avec l’Égypte sur le corridor de Philadelphie, jusqu’à ce qu’il soit assuré de la disparition des « menaces terroristes » en provenance du territoire. Ce volet constitue l’un des points les plus sensibles du plan, puisqu’il repose sur des arrangements sécuritaires complexes impliquant plusieurs acteurs internationaux et régionaux.
Samedi soir, Trump a annoncé qu’Israël avait accepté, après de longues négociations, la ligne initiale de retrait et que le mouvement Hamas avait été officiellement informé des détails. Il a ajouté que le cessez-le-feu entrerait en vigueur dès l’annonce de l’adhésion de Hamas à l’accord.
De son côté, la radio militaire israélienne a rapporté que les trois unités déployées dans la ville de Gaza étaient stationnées sur place, sans avancer ni se retirer, dans l’attente de directives politiques. Elle a précisé que les frappes aériennes récentes visaient à neutraliser des menaces potentielles et à avertir les civils de ne pas retourner vers le nord de la bande. Par ailleurs, un responsable politique israélien cité par la presse locale a indiqué que l’arrêt des opérations offensives avait pour but de permettre à Hamas d’entamer les préparatifs pour la libération des prisonniers.