La République de Saint-Marin, la plus ancienne démocratie d’Europe, a annoncé samedi 27 septembre 2025, depuis la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, sa reconnaissance officielle de l’État de Palestine, une démarche largement saluée par les Palestiniens. Dans son discours, le ministre des Affaires étrangères de Saint-Marin a estimé que la poursuite de la guerre à Gaza et la punition collective de sa population étaient « injustifiées », appelant à un arrêt immédiat des opérations militaires et à l’ouverture de perspectives politiques.
Dès le dimanche 28 septembre 2025, le ministère palestinien des Affaires étrangères a salué cette décision et remercié Saint-Marin pour son soutien aux droits du peuple palestinien. Il a jugé que cette étape renforçait les efforts internationaux visant à instaurer la justice et ouvrait de nouvelles perspectives pour élargir la reconnaissance internationale de la Palestine, dans un contexte de mobilisation mondiale accrue pour soutenir le processus de paix.
Avec l’adhésion de Saint-Marin, le nombre d’États reconnaissant la Palestine est passé à 160 sur les 193 membres de l’ONU. Cette tendance croissante traduit la conviction de plus en plus partagée que la reconnaissance de la Palestine constitue une étape essentielle pour relancer la solution à deux États, considérée comme le cadre le plus réaliste pour mettre fin à un conflit vieux de plusieurs décennies.
Au niveau européen, 16 des 27 États membres de l’Union européenne reconnaissent désormais la Palestine. Le rythme des reconnaissances s’est accéléré ces derniers temps, notamment lors de la session de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre 2025, lorsque la France a officiellement reconnu la Palestine, rejoignant ainsi les pays européens favorables à une solution fondée sur deux États indépendants.
La reconnaissance par Saint-Marin intervient dans le contexte de la guerre en cours à Gaza depuis le 7 octobre 2023 et de ses graves conséquences humanitaires. Dans ces conditions, de plus en plus de voix européennes et internationales affirment que la reconnaissance de l’État palestinien n’est plus un simple geste symbolique, mais un pas concret vers la fin de l’occupation et l’instauration d’une paix juste et globale dans la région.