Projet de loi sur le Conseil national de la presse : vers une nouvelle étape, plus équilibrée et ouverte

Dans un climat de transparence et de responsabilité, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaïd, a affirmé que le projet de loi relatif à la réorganisation du Conseil national de la presse n’obéit à aucune logique de manipulation ou de contrôle. Il s’inscrit, au contraire, dans une volonté d’achever une première étape marquée à la fois par des acquis et des limites, en vue d’instaurer une nouvelle phase fondée sur l’équilibre et l’ouverture.

Lors de l’examen détaillé du projet de loi n°26.25 par la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication à la Chambre des représentants, le ministre a tenu à dissiper toute ambiguïté : « Ceux qui pensent qu’il est possible de contrôler la liberté d’expression ou d’imposer le silence aux journalistes se trompent profondément. Le gouvernement n’a aucune intention d’exercer une tutelle sur une instance indépendante », a-t-il déclaré.

Ce projet de loi, a-t-il précisé, ne doit pas être perçu comme un texte figé ou sacré, mais bien comme une législation adaptée à une période déterminée, avec une durée de validité maximale de dix ans. Les débats qui l’entourent traduisent, selon lui, une volonté d’opérer une réforme en profondeur du Conseil national, sans céder aux intérêts particuliers ni à des logiques de clans, malgré certaines tentatives de captation qui ont été écartées grâce à une démarche participative.

M. Bensaïd a également souligné que le principe de l’équilibre a été au cœur de l’élaboration de ce texte, fruit de neuf mois de concertation entre la commission provisoire et les acteurs du secteur, en particulier les représentants des éditeurs de presse. Il a rappelé que le texte reste perfectible, et que des amendements peuvent encore être proposés pour l’améliorer, à partir d’un bilan lucide de la première expérience du Conseil.

Sur la question de la représentativité au sein du Conseil, le ministre a indiqué que la suppression du siège dédié aux avocats répond à leur propre demande. En revanche, une nouvelle représentativité a été accordée au Conseil économique, social et environnemental, compte tenu de la pertinence stratégique de ses rapports. Il a également été décidé d’écarter l’Union des écrivains du Maroc, en raison de la situation actuelle de cette institution.

En conclusion, Mohamed Mehdi Bensaïd a réaffirmé que l’objectif fondamental du projet est de renforcer le cadre juridique de la presse au Maroc, dans le respect de la liberté d’expression, des dispositions constitutionnelles et des engagements internationaux du Royaume, loin de toute instrumentalisation politique ou institutionnelle.

Total
0
Shares
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Previous Post

Prada envisage de collaborer avec des artisans indiens après la controverse sur les sandales Kolhapuri

Next Post

Al-Tamimi : Le soutien du Maroc à la cause palestinienne est constant et central

Related Posts