Netanyahou : Nous travaillons à mettre fin a la guerre pendant la trêve de 60 jours, sans renoncer à la récupération des otages

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a déclaré jeudi 10 juillet 2025 que son gouvernement profitait de la trêve de 60 jours pour négocier la fin définitive de la guerre dans la bande de Gaza. Il a affirmé qu’Israël poursuivra ses objectifs, que ce soit par le biais des négociations ou par la force, tout en soulignant que la libération de tous les otages détenus à Gaza demeure une priorité nationale non négociable. Il a également réitéré l’exigence israélienne du désarmement total du Hamas, condition indispensable selon lui pour tout cessez-le-feu durable.

Lors d’une rencontre à Washington avec des familles d’otages, Netanyahou a affirmé : Nous voulons mettre fin à la guerre à Gaza à l’issue des 60 jours de cessez-le-feu , précisant que les négociations avec le Hamas visent à rapatrier tous les captifs israéliens. Il a ajouté avec fermeté : Je ne permettrai pas au Hamas de rester au pouvoir à Gaza. Cela n’arrivera pas. Je ne transigerai pas sur cette question , tout en exprimant sa volonté de libérer chaque otage, jusqu’au dernier. Selon lui, un accord global semble hors de portée à ce stade, mais cette période pourrait permettre d’avancer vers une solution complète.

Netanyahou a reconnu l’existence de discussions confidentielles, sans toutefois en révéler les détails : «Certaines choses se font dans le calme. Je ne peux pas vous en parler maintenant, elles doivent rester secrètes. Mais nous avançons dans la bonne direction. Cela prendra du temps. Soyez patients. Ces déclarations interviennent alors que les tensions persistent, et que le climat politique reste extrêmement délicat des deux côtés.

Parallèlement, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a exprimé son optimisme quant à la conclusion d’un accord de cessez-le-feu, soulignant que l’envoyé spécial des États-Unis, Steve Witkoff, partage ce sentiment. Lors du sommet de l’ASEAN en Malaisie, Rubio a déclaré : Nous sommes peut-être plus proches que jamais d’un accord . Les pourparlers en cours à Doha se basent sur une proposition soutenue par Washington, qui prévoit une trêve initiale de 60 jours, ouvrant la voie à des discussions indirectes entre les parties.

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