La communauté de la musique gospel au Kenya est en deuil après la disparition de Betty Bayo, célèbre chanteuse connue pour son titre Eleventh Hour. L’artiste, de son vrai nom Beatrice Wairimu Mbugua, est décédée lundi 10 novembre après une longue bataille contre le cancer, alors qu’elle recevait des soins au Kenyatta National Hospital de Nairobi. Son ancien compagnon, le pasteur Victor Kanyari, père de leurs deux enfants, a confirmé la nouvelle dans un message particulièrement émouvant, évoquant la douleur de son départ et la présence indélébile qu’elle laisse dans la vie de leurs enfants.
Les hommages se sont multipliés dès mardi, émanant de toute la communauté gospel kenyane. L’évêque Benson Gathungu Kamau, connu sous le nom de Muthee Kiengei, a révélé que la chanteuse souffrait d’une leucémie à un stade avancé, saluant une femme qui avait « vécu en louant Dieu » et dont la joie n’avait cessé que récemment, lorsque la maladie avait été diagnostiquée. La présentatrice Wakarura Wa Nyutu a également témoigné de sa dernière visite à la chanteuse, rappelant une soirée pleine de rires et d’espoir, à peine quelques jours avant son décès.
Considérée comme l’une des voix les plus marquantes de la musique gospel au Kenya, Betty Bayo s’était imposée il y a plus de dix ans avec Eleventh Hour, un chant devenu un hymne de rédemption et d’espérance. Réputée pour son humilité et sa proximité avec le public, elle avait inspiré de nombreux croyants par ses chansons et par son discours profondément ancré dans la foi. Sa mort laisse un vide immense au sein de la scène gospel kenyane, qu’elle a durablement façonnée, et elle laisse derrière elle ses deux enfants.
