Dans une mission marquée par un fort caractère scientifique et collaboratif, la NASA, en partenariat avec SpaceX, a lancé un équipage international de quatre astronautes vers la Station spatiale internationale (ISS) pour un séjour d’environ six mois. L’équipage comprend les Américains Zena Cardman et Mike Fincke, le Japonais Kimia Yui, et le Russe Oleg Platonov, qui sont partis du Centre spatial Kennedy à bord de la fusée Falcon 9 dans la capsule Crew Dragon Endeavour. Cette mission, appelée Crew-11, constitue la onzième rotation d’équipage américain à bord de la station dans le cadre du programme continu de la NASA en coopération avec SpaceX.
Au cours de cette mission, l’équipage réalisera des expériences scientifiques avancées, notamment la simulation d’un atterrissage lunaire dans le cadre du programme Artemis, ainsi que l’étude des effets de l’apesanteur sur la performance des astronautes dans la conduite des futurs véhicules lunaires. L’équipage transporte également une grenade d’Arménie pour la comparer avec des grenades terrestres, afin d’étudier l’impact de l’espace sur la croissance des cultures, dans le cadre du soutien à la recherche agricole pour les environnements spatiaux futurs.
Malgré les tensions géopolitiques entre les États-Unis et la Russie, la Station spatiale internationale reste un symbole vivant de coopération mondiale dans l’exploration spatiale. Depuis 2000, la station rassemble les efforts des agences spatiales européennes, japonaises, américaines et russes, constituant une plateforme essentielle pour la recherche et la préparation des futures missions vers la Lune et Mars. Le directeur de l’agence Roscosmos a réaffirmé l’engagement de la Russie à prolonger la coopération jusqu’en 2028, ouvrant ainsi une fenêtre d’espoir pour que l’espace demeure l’un des derniers domaines de collaboration entre les grandes puissances.
