Le Maroc a réalisé un nouveau progrès dans le classement de l’Indice de rentabilité de base mondial (BPI), un référentiel important pour mesurer l’attractivité des pays à l’égard des investissements directs étrangers. Il s’est classé 52e au niveau mondial avec un score de 1,06 point dans l’édition 2025. Cet indice repose sur l’analyse de la croissance des actifs, de la préservation de la valeur et des capitaux, offrant ainsi une vision globale de la capacité des pays à attirer les investissements et à en garantir la rentabilité à moyen terme.
Ce classement marque une progression d’un rang par rapport à l’année précédente, où le Maroc occupait la 53e position. Il s’inscrit dans une tendance légèrement ascendante amorcée en 2022, année où le Royaume se situait au 63e rang. Bien que cette évolution soit modeste en termes de points, elle reflète les efforts du Maroc pour améliorer le climat des affaires et renforcer la stabilité économique, dans un contexte mondial caractérisé par une concurrence accrue pour attirer les investissements internationaux.
À l’échelle mondiale, l’Inde arrive en tête avec un score de 1,28 point, suivie du Rwanda avec 1,27 point, qui domine également le classement africain. La Malaisie se classe troisième avec 1,25 point. Le top 20 comprend des pays de divers continents, dont l’Arabie Saoudite (11e au niveau mondial) et l’Égypte (13e), illustrant une tendance croissante des pays en développement à renforcer leur compétitivité en matière d’investissement.
L’indice BPI se distingue par son accent sur le rendement transférable vers le pays d’origine de l’investisseur sur une période de cinq ans. Il s’agit du seul indice combinant la croissance des actifs, le rendement, la valeur et le capital. Il repose sur l’idée que les investissements étrangers détiennent une part importante de l’économie nationale, ce qui fait des dynamiques de croissance économique un facteur déterminant de l’attractivité d’un pays. C’est dans cette logique que son concepteur, l’économiste Daniel Altman, s’appuie sur les données du Fonds monétaire international pour établir ce classement annuel.