La ministre déléguée auprès du Chef du gouvernement, chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Amal El Fallah Seghrouchni, a tenu, le mardi 15 avril 2025, une série de rencontres bilatérales de haut niveau en marge de la troisième édition du salon GITEX Africa Maroc 2025, axées sur le renforcement de la coopération internationale dans les domaines de la numérisation, de l’innovation et de la cybersécurité.
Dans ce cadre, Mme Seghrouchni a rencontré son homologue allemand Stefan Schnorr, Secrétaire d’État au ministère fédéral des Affaires numériques et des Transports, lors d’une réunion à huis clos dédiée à la discussion des questions liées à la stratégie numérique, à la digitalisation de l’administration publique, ainsi qu’aux moyens de renforcer l’innovation numérique, en présence de hauts responsables allemands.
Dans le même esprit, la ministre a tenu une réunion avec une délégation suisse conduite par l’ambassadeur de Suisse à Rabat, Valentin Zellweger, accompagnée de hauts responsables dans le domaine de la transformation numérique, dont la vice-présidente du département de la numérisation au ministère suisse des Affaires étrangères, l’experte en cybersécurité Anne-Marie Buzatu, et Linnég Bédéron, directrice de l’écosystème suisse « Trust Valley » spécialisé dans la confiance numérique.
Cette rencontre a permis d’examiner les opportunités de coopération entre les deux pays, en particulier dans les domaines de la cybersécurité, de l’économie de la confiance et de la diplomatie numérique, ainsi que d’explorer les perspectives de rapprochement entre les stratégies numériques du Maroc et de la Suisse.
Dans le cadre de l’ouverture du Maroc sur le continent africain, Mme Seghrouchni a également rencontré Philip Thigo, envoyé spécial pour les technologies de la République du Kenya et coprésident du Partenariat pour un gouvernement ouvert, ainsi que l’ambassadrice du Kenya à Rabat. Les discussions ont porté sur la mise à profit des résultats de la Conférence de Nairobi sur le Partenariat pour un gouvernement ouvert afin de soutenir les processus de gouvernance numérique en Afrique, ainsi que sur les possibilités de coopération autour de l’intelligence artificielle inclusive.
Ces rencontres bilatérales, tenues à huis clos, ont également inclus une réunion avec le directeur régional de l’Union internationale des télécommunications pour l’Afrique, reflétant ainsi la volonté du Maroc de renforcer sa position sur les plans continental et international dans le cadre de la révolution numérique en cours.