Les participants au colloque national tenu samedi 21 juin 2025 à Laâyoune, sous le thème « De la légitimité historique aux enjeux de l’avenir », ont affirmé que la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud repose sur des fondements solides, tant historiques que juridiques, aujourd’hui renforcés par une dynamique de développement accélérée, augurant d’un avenir prometteur pour la région.
Ce colloque, organisé par le groupe de travail thématique temporaire du Conseil des conseillers chargé de fournir des avis sur la question de l’intégrité territoriale, a été l’occasion de mettre en lumière les potentialités stratégiques et économiques des provinces du Sud, qui en font un pôle émergent d’investissement et d’intégration africaine.
À cet égard, Sidi Hassna El Idrissi Rekibi, l’un des notables des tribus sahraouies marocaines, a souligné que les liens d’allégeance entre les habitants du Sahara et la monarchie marocaine n’ont jamais été rompus au fil des siècles, comme l’a confirmé la Cour internationale de justice de La Haye. Il a mis en avant la réalité tangible dans les provinces du Sud, marquée par la stabilité, la sécurité et un développement global, qui constitue une preuve irréfutable de la marocanité du Sahara.
Pour sa part, le diplomate et journaliste Hassan Abdelkhaleq a rappelé que le Maroc a proposé en 2007 l’initiative d’autonomie comme solution politique réaliste, bénéficiant d’un soutien international croissant. Il a également indiqué que l’adhésion du Maroc à l’Union africaine a permis de neutraliser les manœuvres hostiles à son intégrité territoriale.
De son côté, Boubker Hamdani, président du Centre pour la pensée stratégique et la défense de la démocratie, a estimé que l’initiative marocaine d’autonomie constitue une approche moderne de gestion des conflits, dépassant la logique séparatiste au profit d’un modèle de bonne gouvernance et de développement partagé. Il a affirmé que cette initiative s’inscrit pleinement dans le cadre de la souveraineté totale du Royaume du Maroc et de son intégrité territoriale.
Les participants ont abordé plusieurs axes essentiels liés à la cause nationale, notamment les dimensions historiques et politiques du conflit, le cadre juridique international, l’initiative d’autonomie, ainsi que les défis du développement et le rôle de la culture hassanie dans le renforcement de l’identité nationale unifiée.