La société de transport maritime mondiale Maersk a démenti, dans un communiqué officiel, toute implication dans le transport d’armes ou de munitions vers des zones de conflit, y compris Israël et Gaza. Elle a confirmé que les navires Detroit Maersk et Nexo Maersk, qui devaient passer par les ports marocains, ne transportaient pas de matériel militaire, mais plutôt des équipements destinés à des pays impliqués dans le programme de fabrication des avions F-35, dans le cadre de cargaisons industrielles ordinaires non utilisées à des fins militaires. L’entreprise a insisté sur le fait que les accusations formulées à son encontre étaient « sans fondement » et relevaient de « fausses déclarations ».
Malgré ce démenti, la Joumhouria Marocaine de Soutien à la Palestine et de Lutte contre la Normalisation a lancé un appel urgent aux autorités marocaines, demandant une enquête immédiate sur les circonstances de ces expéditions. La coalition considère que permettre à des navires dont la cargaison pourrait être liée à la guerre contre Gaza de traverser le territoire national engage la responsabilité morale et juridique de l’État.
Dans un communiqué antérieur, la coalition a souligné qu’un des navires à destination d’Israël transportait des équipements considérés comme essentiels pour soutenir les capacités opérationnelles des avions de guerre utilisés dans les attaques contre les civils à Gaza. Ils ont ajouté que le passage de cette cargaison par les ports marocains « contredit les positions officielles du Maroc en faveur de la cause palestinienne ».
Dans le même contexte, le Syndicat National des Travailleurs des Ports a appelé tous les employés du port de Casablanca à s’abstenir de traiter avec le navire, en conformité avec sa position contre toute forme de normalisation ou de complicité avec la machine de guerre israélienne.
Avec des déclarations contradictoires et une inquiétude croissante au sein de l’opinion publique, les regards se tournent maintenant vers les autorités marocaines pour fournir des éclaircissements et rassurer l’opinion publique sur la véritable nature de ces cargaisons et leur destination finale, alors que l’agression contre Gaza continue de faire de nombreuses victimes civiles chaque jour.