Dans une démarche visant à améliorer la qualité des services de transport et à promouvoir un développement urbain durable, la Banque mondiale a annoncé son approbation d’un financement de 350 millions de dollars destiné à soutenir un projet de développement et d’extension du réseau ferroviaire dans la région de Casablanca-Settat, tout en renforçant les capacités de planification et de gestion financière de l’Office National des Chemins de Fer (ONCF).
Ce financement contribuera à la mise en place de lignes ferroviaires électriques reliant le centre de Casablanca à ses périphéries, notamment Zenata, Mohammédia, Bouskoura et Nouaceur. Il prévoit également l’élargissement de la capacité ferroviaire sur 73 kilomètres, à travers le renforcement des systèmes électriques et de signalisation, et l’adaptation des infrastructures aux défis liés au changement climatique.
Le projet comprend en outre l’aménagement de 15 gares multimodales, l’amélioration de la connexion avec la zone logistique de Zenata, la réduction de la congestion routière ainsi que le renforcement des capacités de fret vers le port de Casablanca, en adoptant des approches intégrées combinant planification urbaine et transport en commun.
La Banque mondiale a souligné que cet investissement s’inscrit dans une vision stratégique visant à accompagner la transformation de l’ONCF en une entreprise publique de référence mondiale, affirmant que répondre aux enjeux de mobilité et d’urbanisation constitue un levier essentiel pour améliorer la qualité de vie et renforcer la contribution des villes à la croissance économique.