Une étude scientifique publiée ce vendredi 5 septembre 2025 révèle que les populations des pays à faible revenu sont plus exposées aux phénomènes climatiques extrêmes que celles des pays riches. Cette vulnérabilité s’explique principalement par la croissance démographique rapide dans ces pays, la faiblesse des infrastructures, l’accès limité aux services de base et l’absence de systèmes d’alerte précoce efficaces.
L’étude, réalisée par l’Institut Royal de Météorologie en collaboration avec les universités de Gand et d’Anvers en Belgique ainsi que l’Université d’Alabama aux États-Unis, indique que l’inégalité face aux phénomènes climatiques est davantage liée à la croissance démographique rapide qu’au changement climatique seul. L’augmentation de la population dans ces pays accroît le nombre de personnes exposées aux risques climatiques et complique leur gestion.
Dans ce contexte, la COP27 a décidé de créer un fonds destiné à soutenir les pays en développement, afin de les indemniser pour les pertes et dommages causés par les phénomènes climatiques extrêmes.
L’étude souligne que cet accord constitue une étape cruciale pour faire face aux impacts disproportionnés du changement climatique sur les communautés les plus vulnérables et met en lumière l’urgence de renforcer la solidarité et la coopération internationales pour relever ces défis communs.