Entre diplomatie et marchandage : Le Maroc gagne par la maturité et l’Algérie marchande avec ses ressources

Dans une démarche qui reflète clairement une confusion diplomatique, l’Algérie a de nouveau recours à la logique du troc, en proposant ses ressources minières et rares aux États-Unis, dans une tentative désespérée d’influencer la position américaine sur la question du Sahara occidental. Le ministre algérien de l’Énergie, Mohamed Arkab, n’a pas hésité à faire savoir à l’ambassadrice américaine en Algérie que son pays était « prêt à mettre ses richesses minières à la disposition des États-Unis et du président Trump », dans un effort manifeste pour détourner Washington de son soutien croissant à l’initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine.

Ce que fait l’Algérie aujourd’hui n’est qu’un nouveau chapitre de tentatives infructueuses visant à faire reculer les choses. La position américaine est claire depuis que le président Donald Trump a reconnu, lors de son premier mandat, la souveraineté du Maroc sur son Sahara en 2020. Cette position n’a pas été modifiée par l’administration actuelle, qui l’a réaffirmée lors d’une récente rencontre officielle entre les ministres des Affaires étrangères marocain et américain, où la proposition d’autonomie a été qualifiée de « seule solution sérieuse et crédible » pour mettre fin au conflit régional.

En revanche, l’Algérie tente en vain de faire oublier ce chemin par des discours contradictoires et des initiatives à vocation utilitaire, comme l’échange de minerais rares contre des positions politiques. Elle ne défend ni un principe ni une légitimité, mais cherche uniquement à maintenir un conflit artificiel qui sert ses propres objectifs régionaux, au détriment de la stabilité de toute la région.

En réalité, le Maroc n’a jamais eu besoin de troc ni de marchandage pour affirmer sa souveraineté sur ses territoires du sud. Depuis 2007, il a proposé l’initiative d’autonomie, élaborée après de vastes consultations et selon des normes internationales, afin de résoudre le conflit de manière pacifique tout en préservant la dignité de toutes les parties. Cette initiative repose sur des bases démocratiques claires et permet aux populations des régions concernées de gérer leurs affaires elles-mêmes, dans un cadre de souveraineté nationale sans compromis.

Quant à la question d’un « vrai régime d’autonomie », elle correspond à ce que le Maroc a déjà proposé. L’initiative inclut des mécanismes exécutifs, législatifs et judiciaires locaux, et elle est soumise à un référendum constitutionnel qui encadrera ce modèle dans la charte nationale, en parfaite harmonie avec les résolutions de l’ONU. Le Maroc ne se contente pas de slogans, mais a présenté un projet concret, réalisable, qui bénéficie d’un soutien international croissant.

Alors que le Maroc reste attaché à l’option du dialogue et à une solution réaliste, l’Algérie continue d’épuiser ses ressources pour soutenir un projet séparatiste échoué, dépourvu de légitimité interne et de couverture internationale. Tandis que Rabat construit un modèle de développement avancé dans le Sahara, les camps de Tindouf s’asphyxient, où les droits humains sont masqués par des slogans militaires vides.

Le moment est venu pour l’Algérie de comprendre que la logique du troc ne change pas les vérités historiques ni les fondements de la légitimité. Depuis la récupération de ses provinces du sud en 1975, le Maroc reste le protagoniste le plus fort de ce conflit, malgré l’absence de soutien direct des grandes puissances à l’époque. Grâce à la clarté de sa vision et à sa résilience politique et sur le terrain, il a su imposer sa présence en tant qu’acteur central incontournable, fondé sur une légitimité historique et juridique, et sur une dynamique de développement qui a fait du Sahara un modèle de stabilité. Aujourd’hui, après des décennies de travail sur le terrain et institutionnel, le soutien des États-Unis, de la France et de l’Espagne reflète la conviction profonde de ces puissances que la proposition d’autonomie du Maroc est la seule solution sérieuse et réaliste. Quant à ceux qui continuent à parier sur la vente de ressources pour acheter des positions, leur destin est l’échec, car la souveraineté ne se troque pas… Le Maroc est chez lui dans son Sahara, et le Sahara est dans son Maroc, avec la volonté de son peuple et le soutien des nations.

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