Les raids aériens israéliens sur des installations nucléaires iraniennes suscitent une large vague de réactions internationales, au milieu d’avertissements croissants sur les risques d’escalade régionale et d’appels unanimes à l’apaisement et au retour à la voie diplomatique.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a confirmé que l’opération militaire « visait le cœur du programme nucléaire iranien », soulignant qu’Israël « poursuivra ses opérations aussi longtemps que nécessaire ». En réponse, Téhéran a promis une riposte sévère, estimant que « l’entité sioniste a scellé pour elle-même un destin amer et douloureux qu’elle subira inévitablement », marquant une nouvelle étape dans l’escalade régionale.
Appels européens simultanés à la retenue :
En Europe, le ton a été unanime en faveur de la désescalade. Le chancelier allemand Friedrich Mitters a appelé les deux parties à éviter toute escalade et à « s’abstenir de tout acte susceptible de déstabiliser la région », tout en réaffirmant « le droit d’Israël à se défendre ».
De son côté, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barraud, a souligné l’importance de « mobiliser tous les moyens diplomatiques pour désamorcer les tensions », appelant toutes les parties à « la retenue et à éviter une escalade menaçant la stabilité régionale ».
Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a quant à lui exhorté à « un retour à la diplomatie », affirmant que « l’escalade ne sert les intérêts de personne dans la région ».
Positions régionales divergentes et avertissements de déflagration :
Au Moyen-Orient, la Turquie s’est dite préoccupée par les « actes hostiles » susceptibles de mener à des conflits plus étendus, appelant Israël à cesser ses attaques.
Le Pakistan a fermement condamné les frappes, exprimant sa « pleine solidarité avec l’Iran », tandis que le Venezuela les a qualifiées de « crime de guerre venant s’ajouter au registre des crimes de Netanyahou ».
À Kaboul, le gouvernement taliban a estimé que les raids constituent une « violation flagrante du droit international et de la souveraineté nationale », appelant la communauté internationale à intervenir pour prévenir toute nouvelle escalade.
Avertissements d’un risque international accru :
L’Union africaine a mis en garde contre le fait que les frappes israéliennes « constituent une menace grave pour la paix et la sécurité internationales », appelant à « la plus grande retenue ». L’Inde, quant à elle, a exhorté à privilégier le dialogue et la diplomatie plutôt que la confrontation militaire.
À Tokyo, le Japon a exprimé son « profond regret » face à ce qu’il a qualifié d’« escalade préoccupante », et le ministre des Affaires étrangères, Takeshi Iwaya, a souligné la nécessité pour toutes les parties de faire preuve de la plus grande retenue.