Rabat a été hier le théâtre de deux matchs de barrage intenses qui ont tenu en haleine les supporters africains venus en nombre au Complexe Sportif Prince Moulay Abdellah. Dans une ambiance électrique, les quatre sélections engagées jouaient leur survie dans la course mondiale, offrant une soirée riche en enjeux, en engagement et en tension. La capitale marocaine a une nouvelle fois confirmé son statut de place forte du football continental en accueillant des confrontations à haute pression.
Le premier duel de la soirée opposait le Nigeria au Gabon. Dans un match particulièrement disputé, les Super Eagles l’ont finalement emporté 4-1 après prolongation, après avoir été menés à égalité dans les derniers instants du temps réglementaire. Alors que les Nigérians pensaient avoir fait le plus dur, les Panthères ont arraché l’égalisation à la 89e minute, forçant les prolongations. Mais l’expérience et la profondeur de banc du Nigeria ont fait la différence : Chidera Ejuke a redonné l’avantage à son équipe, avant qu’un Victor Osimhen décisif ne scelle la victoire grâce à un doublé, confirmant le statut de favori des Super Eagles dans ces barrages.
Le second match voyait s’affronter la RDC et le Cameroun dans un duel d’une tension maximale entre deux habitués des grandes compétitions africaines. Les Léopards ont fini par triompher 1-0, grâce à une performance solide, disciplinée et parfaitement maîtrisée sur le plan défensif. Le Cameroun, malgré plusieurs temps forts, s’est heurté à une équipe congolaise très bien organisée, qui a su gérer ses temps faibles et exploiter ses opportunités. Le but inscrit en seconde période a suffi à faire basculer une rencontre fermée mais intensément disputée.
Avec ces deux victoires, le Nigeria et la RDC se qualifient pour la finale des barrages, étape décisive vers la prochaine Coupe du monde. Rabat repart encore une fois saluée pour la qualité de son organisation et l’énergie de son public. Les deux gagnants, désormais portés par une dynamique positive, se préparent à un dernier choc où la moindre erreur pourrait être fatale. Quant au Gabon et au Cameroun, ils quittent la compétition avec des regrets mais aussi la certitude d’avoir offert des prestations de haut niveau.