Les autorités pakistanaises ont expulsé 7 324 migrants afghans lundi 27 octobre, a annoncé la Commission talibane pour les réfugiés.

Les personnes renvoyées vers l’Afghanistan ont été refoulées via les postes-frontières de Spin Boldak et Bahramcha, selon la même source, qui évoque à la fois des retours forcés et des départs dits volontaires. Cette opération s’inscrit dans le cadre d’un durcissement de la politique pakistanaise envers les ressortissants afghans en situation irrégulière, sur fond de tensions frontalières ayant conduit récemment à huit jours d’affrontements entre les forces talibanes et pakistanaises.

La veille déjà, dimanche, Islamabad avait expulsé 7 996 Afghans. Ces chiffres s’inscrivent dans l’application d’une directive du Premier ministre pakistanais par intérim, ordonnant l’éviction de tous les migrants sans papiers d’ici la fin du mois d’octobre.

Parallèlement, ce lundi 28 octobre marque le 17ᵉ jour consécutif de fermeture de cinq postes-frontières majeurs entre le Pakistan et l’Afghanistan — dont Spin Boldak et Torkham — paralysant les échanges commerciaux et immobilisant des milliers de camions et de commerçants de part et d’autre.

L’Iran poursuit également ses expulsions, renvoyant 645 Afghans lundi via les points frontaliers d’Islam Qala et de Pul-e Abrisham, selon les autorités talibanes. Téhéran a récemment annoncé un durcissement des conditions d’entrée pour les travailleurs afghans. Majid Ahmadi, directeur du Bureau iranien des étrangers et des immigrés, a précisé que les Afghans ne pourront désormais obtenir un permis de travail qu’à travers un visa délivré par l’ambassade d’Iran à Kaboul et sous le parrainage obligatoire d’un employeur iranien.

Ce dispositif s’inscrit dans un nouveau programme de type kafala, inspiré des systèmes de parrainage en vigueur dans les États du Golfe. Les employeurs devront remplir une procédure en ligne auprès du ministère iranien du Travail et justifier du besoin d’employer de la main-d’œuvre afghane dans des secteurs physiques ou à risque.

De nombreuses organisations de défense des droits humains dénoncent ces expulsions massives au Pakistan comme en Iran, évoquant des renvois arbitraires, des séparations familiales et des risques de persécution à l’arrivée. L’ONU a appelé à un moratoire sur les retours forcés, rappelant que l’Afghanistan demeure dangereux pour une large partie de sa population.

Les autorités pakistanaises ont expulsé 7 324 migrants afghans lundi 27 octobre, a annoncé la Commission talibane pour les réfugiés. Il s’agit de l’une des plus importantes vagues d’expulsions enregistrées en une seule journée ces dernières semaines.

Les personnes renvoyées vers l’Afghanistan ont été refoulées via les postes-frontières de Spin Boldak et Bahramcha, selon la même source, qui évoque à la fois des retours forcés et des départs dits volontaires. Cette opération s’inscrit dans le cadre d’un durcissement de la politique pakistanaise envers les ressortissants afghans en situation irrégulière, sur fond de tensions frontalières ayant conduit récemment à huit jours d’affrontements entre les forces talibanes et pakistanaises.

La veille déjà, dimanche, Islamabad avait expulsé 7 996 Afghans. Ces chiffres s’inscrivent dans l’application d’une directive du Premier ministre pakistanais par intérim, ordonnant l’éviction de tous les migrants sans papiers d’ici la fin du mois d’octobre.

Parallèlement, ce lundi 28 octobre marque le 17ᵉ jour consécutif de fermeture de cinq postes-frontières majeurs entre le Pakistan et l’Afghanistan — dont Spin Boldak et Torkham — paralysant les échanges commerciaux et immobilisant des milliers de camions et de commerçants de part et d’autre.

L’Iran poursuit également ses expulsions, renvoyant 645 Afghans lundi via les points frontaliers d’Islam Qala et de Pul-e Abrisham, selon les autorités talibanes. Téhéran a récemment annoncé un durcissement des conditions d’entrée pour les travailleurs afghans. Majid Ahmadi, directeur du Bureau iranien des étrangers et des immigrés, a précisé que les Afghans ne pourront désormais obtenir un permis de travail qu’à travers un visa délivré par l’ambassade d’Iran à Kaboul et sous le parrainage obligatoire d’un employeur iranien.

Ce dispositif s’inscrit dans un nouveau programme de type kafala, inspiré des systèmes de parrainage en vigueur dans les États du Golfe. Les employeurs devront remplir une procédure en ligne auprès du ministère iranien du Travail et justifier du besoin d’employer de la main-d’œuvre afghane dans des secteurs physiques ou à risque.

De nombreuses organisations de défense des droits humains dénoncent ces expulsions massives au Pakistan comme en Iran, évoquant des renvois arbitraires, des séparations familiales et des risques de persécution à l’arrivée. L’ONU a appelé à un moratoire sur les retours forcés, rappelant que l’Afghanistan demeure dangereux pour une large partie de sa population.

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