Un Tunisien de 51 ans a été condamné à mort mercredi par le tribunal de Nabeul pour des publications sur Facebook jugées offensantes à l’égard du président Kais Saied, de la ministre de la Justice et de l’institution judiciaire.
Selon son avocat, l’homme a été poursuivi sur la base des articles 67 et 72 du Code pénal, ainsi que du décret-loi 54 relatif à la diffusion de « fausses informations ». Il a écopé de la peine maximale. La défense a annoncé avoir immédiatement interjeté appel.
Le Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) a dénoncé une décision « extrêmement grave » et un « précédent dangereux » pour les libertés publiques.
Si la Tunisie continue de prononcer des condamnations à mort, aucune exécution n’a été appliquée dans le pays depuis 1991.