Le président américain Donald Trump conduit une initiative pour un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza. Cette proposition inclut un programme de reconstruction, une réorganisation de la situation politique et sécuritaire dans l’enclave, ainsi que sa transformation en zone démilitarisée.
Le plan prévoit l’arrêt des opérations militaires et un retrait progressif des forces israéliennes en échange de la libération de tous les « otages », ainsi que de 250 prisonniers condamnés à perpétuité et de 1 700 détenus de Gaza, en plus des femmes et des enfants, avec un échange de dépouilles.
L’initiative accorde également une amnistie aux membres du Hamas qui « s’engagent à la coexistence pacifique et à l’abandon des armes ». Elle inclut l’acheminement massif d’aides humanitaires pour la réhabilitation des infrastructures d’eau, d’électricité et d’assainissement, la remise en état des hôpitaux et boulangeries, ainsi que l’introduction d’équipements pour déblayer les gravats et rouvrir les routes.
La gestion de Gaza serait assurée par un gouvernement transitoire composé d’un comité technocratique palestinien non politique, chargé d’administrer les services publics et municipaux.
Ce comité regrouperait des Palestiniens qualifiés et des experts internationaux, sous la supervision d’une nouvelle instance internationale de transition baptisée « Conseil de la paix ». Cette instance serait présidée par Donald Trump lui-même, aux côtés d’autres dirigeants, dont l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair.
Le plan comprend également une composante économique visant à reconstruire Gaza et à en faire une zone d’investissement spéciale, avec l’engagement de ne pas rétablir de structures militaires. Enfin, il ouvre la voie à un dialogue politique entre Palestiniens et Israéliens susceptible de mener à l’autodétermination palestinienne et à la création d’un État.