Un expert en sécurité a affirmé, dans une déclaration à l’Agence Marocaine de Presse (MAP), que l’intervention des forces publiques pour empêcher des rassemblements appelés par des parties inconnues ce week-end s’est déroulée selon une approche équilibrée visant à préserver l’ordre public et à garantir la sécurité des citoyens ainsi que des agents.
Il a précisé que les autorités locales avaient émis une décision interdisant ces appels relayés via des applications de messagerie, ce qui a conduit les forces publiques à mettre en œuvre des protocoles habituels axés sur la liberté de circulation et la régulation du trafic, avec le déploiement d’unités en uniforme et en civil, sans recourir aux moyens classiques d’intervention comme les canons à eau ou les gaz lacrymogènes — signe d’une démarche préventive et pacifique plutôt que répressive.
Aux heures fixées pour ces rassemblements, les forces publiques ont adressé des avertissements sonores, comme le prévoit la loi, demandant aux attroupés de se disperser, ce à quoi la majorité a obtempéré rapidement et pacifiquement. Quant à la minorité qui a refusé de se conformer, elle a été éloignée et certains cas ont été soumis à une vérification d’identité sous la supervision du parquet. La plupart ont été relâchés immédiatement, tandis que des poursuites judiciaires ont été engagées contre ceux qui avaient commis des infractions prévues par la loi, notamment à Rabat et à Casablanca.
L’expert a souligné qu’aucune blessure ni dégât matériel n’a été enregistré, ce qui témoigne de la réussite de cette approche équilibrée dans la préservation de l’ordre public sans excès. Il a insisté sur le fait que les autorités ne toléreront pas de menaces à la stabilité par le biais d’appels anonymes en dehors du cadre légal, rappelant que le respect de la loi sur les libertés publiques demeure la voie appropriée pour toute expression pacifique, et que l’État restera vigilant face à toute forme d’incitation illégale.