Lors de son discours devant l’Assemblée générale des Nations unies à New York, le président colombien Gustavo Petro a appelé les pays du Sud global à constituer une armée internationale pour « libérer la Palestine » et défendre le peuple palestinien, affirmant que le monde a besoin d’une force militaire unifiée des États opposés à ce qu’il a qualifié de « génocide ».
Petro a insisté sur la nécessité d’unir « les armées d’Asie, le peuple slave et les armées bolivariennes d’Amérique latine » sous la bannière de la liberté et de la paix, affirmant que cette démarche représente un choix décisif pour l’humanité. Ses propos ont suscité des réactions dans l’hémicycle de l’ONU, le lendemain le délégation américaine s’est retirée en signe de protestation contre ses critiques.
Cette initiative intervient alors qu’Indonésie a déclaré, via son président Prabowo Subianto, sa disposition à fournir 20 000 soldats pour une force pouvant être déployée à Gaza, témoignant d’un certain écho à l’appel colombien parmi quelques pays du Sud.