L’Audience nationale espagnole a ouvert une enquête secrète sur une nouvelle fuite de données sensibles concernant le Premier ministre Pedro Sánchez et des ministres de premier plan tels que Margarita Robles et José Manuel Albares, ainsi que des responsables du Centre national de renseignement.
La fuite a été diffusée via une chaîne Telegram administrée par le hacker présumé « N4T0X », qui a revendiqué l’attaque. Selon les premières investigations, la chaîne utilisée par le pirate a publié des données personnelles comprenant des numéros d’identité nationale (DNI), des adresses domiciliaires, des numéros de téléphone et des adresses électroniques.
D’après des sources médiatiques espagnoles, il s’agit de la troisième fuite de ce type en quelques mois. Les autorités enquêtent également sur son impact sur d’autres hauts responsables, tels que des directeurs de la Police nationale et de la Garde civile. Ces incidents surviennent après l’arrestation de deux jeunes à Las Palmas soupçonnés d’être impliqués dans une fuite précédente qui contenait déjà des informations personnelles (numéros de téléphone, adresses, cartes d’identité).
Ces fuites mettent en lumière les défis de sécurité auxquels est confronté le gouvernement espagnol pour protéger les données de ses hauts responsables, dans un contexte de multiplication des cyberattaques et de sophistication croissante des méthodes de piratage, suscitant de sérieuses inquiétudes sur la sécurité des informations gouvernementales et la vie privée des individus.