L’annonce faite par le président français Emmanuel Macron, le 25 juillet 2025, de sa volonté de reconnaître officiellement l’État de Palestine en septembre prochain a suscité un large accueil favorable de la part de la direction palestinienne ainsi que de plusieurs pays arabes.
Le vice-président de l’Autorité palestinienne, Hussein al-Sheikh, a salué cette décision, affirmant qu’elle « reflète l’engagement de la France envers le droit international et son soutien au droit du peuple palestinien à l’autodétermination et à la création de son État indépendant ».
L’Arabie saoudite a qualifié cette annonce de « décision historique », soulignant qu’elle consacre le droit légitime des Palestiniens à établir leur État. Dans une déclaration publiée sur X, le ministère saoudien des Affaires étrangères a invité les pays qui ne l’ont pas encore fait à reconnaître la Palestine, et à adopter des positions concrètes en faveur de la paix et des droits du peuple palestinien. Riyad co-présidera avec Paris la conférence internationale sur l’avenir de l’État palestinien, prévue les 28 et 29 juillet au siège de l’ONU à New York.
De leur côté, le Qatar, le Koweït, la Jordanie et l’Égypte ont également salué l’initiative française. Doha a estimé qu’elle représente un soutien crucial aux droits légitimes du peuple palestinien, et un signal fort du consensus international pour mettre fin à l’occupation israélienne. Le Koweït a rappelé l’importance de suivre les résolutions du Conseil de sécurité, tandis que la Jordanie a qualifié cette démarche de pas important vers la solution à deux États. L’Égypte, quant à elle, a salué une étape historique et appelé à une action collective urgente pour mettre fin aux souffrances humanitaires du peuple palestinien et aux violations commises dans les territoires occupés.