Achraf Hakimi a livré ce soir l’une de ses prestations les plus abouties sous les couleurs du Paris Saint-Germain, dans un choc d’envergure face au Real Madrid. Véritable poison pour le flanc gauche madrilène, le latéral marocain a brillé par sa percussion, son intelligence de jeu et son abattage physique impressionnant. Il a été à l’origine du premier but parisien en combinant parfaitement avec Dembélé avant de servir Fabian Ruiz dans la surface, une action d’école qui a lancé les siens vers un succès retentissant.
Hakimi n’a cessé de faire des allers-retours fulgurants sur son couloir droit, obligeant Militao et Mendy à reculer à chaque offensive. À la 82e minute, il signe une remontée de balle exceptionnelle avant de délivrer un centre chirurgical pour Ramos, scellant le sort du match. Ce rôle de catalyseur offensif, combiné à sa rigueur défensive, en fait un joueur total, rare, au sommet de son art. Chaque prise de balle de Hakimi respirait la maîtrise, et chaque incursion portait le danger.
Défensivement, le natif de Madrid n’a pas tremblé face à ses anciens coéquipiers. Il a remporté la majorité de ses duels, coupé les lignes de passes, et annihilé les tentatives adverses sur son aile. Ce sens du placement, couplé à une lucidité constante, démontre combien Hakimi a mûri. Il ne se contente plus d’être un joueur rapide : il est devenu un stratège, un métronome capable de lire le jeu avant les autres.
Ce match s’inscrit dans une saison exceptionnelle pour le Marocain, sacré champion de France, vainqueur de la Ligue des Champions et désormais finaliste de la Coupe du monde des clubs. Sa prolongation jusqu’en 2029 illustre la confiance totale du PSG, mais aussi l’importance stratégique qu’il incarne dans le dispositif parisien. Certains murmures commencent même à évoquer son nom dans les discussions autour du Ballon d’Or – une reconnaissance qui, à ce rythme, ne relèverait plus de l’utopie.
À l’heure où les grands matchs consacrent les grands joueurs, Achraf Hakimi s’impose comme une référence mondiale à son poste. Face à son club formateur, il n’a pas seulement livré une revanche silencieuse : il a posé sa signature sur une victoire d’envergure. Et confirmé qu’il était bien plus qu’un simple latéral – un leader, un artisan d’or, taillé pour écrire l’histoire.