Dans une ambiance lourde marquée par l’émotion, la première mi-temps du duel entre Al Hilal et Fluminense a débuté par une minute de silence en hommage à Diogo Jota. Rúben Neves, inconsolable, a été soutenu par ses coéquipiers, dans une scène qui a suspendu le temps avant que ne reprenne le rythme implacable de la compétition.
Sur le terrain, les deux formations se sont livrées un combat tactique intense, au coude à coude dans la possession. Al Hilal a tenté d’imprimer sa maîtrise technique, s’appuyant sur un bloc compact et des transitions rapides, mais les occasions nettes se sont fait rares. Seuls quelques tirs lointains, dont une tentative de Nasser Al-Dawsari, ont brièvement inquiété la défense brésilienne.
L’engagement physique a été à la hauteur de l’enjeu, avec trois cartons jaunes distribués dès les 45 premières minutes. Milinković-Savić et Lodi ont été avertis côté saoudien, tandis que Martinelli écopait du sien après une intervention rugueuse. Une tension palpable, symbole d’un match aux allures de finale avant l’heure.
Mais c’est Fluminense qui a fini par faire la différence : à la 40ᵉ minute, Martinelli, opportuniste, a ajusté une frappe précise à l’entrée de la surface, trompant la vigilance d’Al Owais. Un but qui pèse lourd, psychologiquement comme stratégiquement, et qui oblige Al Hilal à sortir de sa réserve dès la reprise.