À Metz, un vent d’ambition souffle sur le campus européen de Georgia Tech. Un ambitieux projet d’extension de 15 millions d’euros va permettre de doubler la capacité d’accueil, avec de nouveaux espaces dédiés à la recherche, à l’innovation et à la vie étudiante. Derrière ce tournant stratégique, une figure discrète mais visionnaire : Abdallah Ougazzaden, président de Georgia Tech Europe, qui orchestre avec maestria la transformation du site en véritable hub technologique mondial.
Fils de Casablanca et pur produit de l’école publique marocaine, Ougazzaden a su tracer un chemin exceptionnel. Après des études brillantes à Paris, il s’impose comme l’un des experts mondiaux des matériaux semi-conducteurs, des laboratoires de France Télécom aux Bell Labs américains. Mais c’est à Metz, à la croisée de l’Europe, qu’il choisit de bâtir un pont entre les continents. En une décennie, il fait de Georgia Tech Europe un campus d’excellence, attractif pour les talents du monde entier.
Homme de science et d’engagement, décoré de la Légion d’honneur et de multiples distinctions internationales, il incarne cette génération de leaders globaux qui savent conjuguer rigueur académique et vision humaniste. En multipliant les passerelles entre les États-Unis, l’Europe et au-delà, Ougazzaden contribue à redéfinir l’enseignement supérieur comme un levier de diplomatie, de progrès et d’ouverture. Georgia Tech Europe, sous sa houlette, devient un symbole de ce que peut produire une ambition éclairée.
Pour les jeunes Marocains, son parcours est bien plus qu’un modèle : c’est une source d’inspiration. Parti d’un lycée casablancais, il a franchi les cercles les plus fermés de la recherche internationale sans jamais renier ses racines. Son ascension rappelle que le talent n’a pas de frontières, et que les grandes réussites commencent souvent là où l’on croit que tout est à construire. Abdallah Ougazzaden, en reliant Casablanca à Atlanta via Metz, prouve qu’un rêve bien porté peut dessiner une carte du monde.
