Miami – PSG : la première mi-temps fatale, Hakimi chef d’orchestre du 4-0

Le huitième de finale de la Coupe du monde des clubs entre l’Inter Miami et le Paris Saint-Germain a rapidement tourné à la démonstration. À la pause, les Parisiens menaient déjà 4-0, réduisant à néant les espoirs d’une équipe floridienne complètement dépassée. Domination, efficacité, rythme soutenu : le PSG a livré une leçon de football. Et au cœur de cette leçon, un homme s’est distingué par son activité constante et son intelligence de jeu : Achraf Hakimi.

Dès les premières minutes, le PSG a imposé son tempo. João Neves ouvrait le score dès la 6e minute d’un coup de tête précis. Puis, après une période de contrôle tactique, le même Neves doublait la mise à la 39e. Un but contre son camp de Miami sur un centre mal dégagé venait alourdir le score à la 44e minute, avant que Hakimi ne vienne conclure ce récital par un but juste avant la pause, sur un ballon repoussé par le poteau. Le score était sans appel, et l’écart, pleinement justifié.

C’est Hakimi qui a donné le ton tout au long de cette première période. Latéral au départ, il s’est mué en véritable créateur de déséquilibre, alternant percées incisives, centres millimétrés et replis défensifs impeccables. Son but à la 45e+3, venu récompenser une première période d’une intensité rare, a été le symbole d’un joueur qui a pris les commandes de son couloir et du jeu offensif parisien.

Face à lui, Inter Miami a semblé totalement impuissant. Ni Messi ni Suárez n’ont pu peser sur le jeu. Le pressing haut du PSG, combiné à la discipline tactique imposée par Luis Enrique, a asphyxié toute tentative adverse. Le contraste était saisissant : d’un côté, une équipe en mission, avec un plan clair. De l’autre, un collectif désorienté et désarticulé.

Cette première mi-temps à sens unique est aussi une confirmation du rôle central d’Achraf Hakimi dans ce PSG new-look. Plus qu’un piston, il en est aujourd’hui un leader technique et mental. En 45 minutes, il a signé une prestation de très haut niveau, portant son équipe vers une qualification quasi assurée dès la mi-temps. Pour Miami, la leçon est douloureuse ; pour Paris, elle est pleine de promesses.

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