Ce dimanche 29 juin 2025, le Paris Saint-Germain retrouve Lionel Messi dans un décor forcément électrique. L’Argentin, désormais à l’Inter Miami, revient affronter ses anciens coéquipiers pour un choc en 8ᵉ de finale de la Coupe du monde des clubs à Atlanta. Une opposition qui dépasse le cadre du simple match de gala ; c’est un instant chargé d’émotion, entre respect mutuel et défi sportif.
En conférence de presse, Achraf Hakimi a résumé l’esprit du duel : « J’ai passé deux belles années avec Messi. Mais une fois sur le terrain, il n’y a plus d’amis. » Ce message, clair et ferme, sonne comme l’avertissement d’un joueur déterminé à prouver sa supériorité individuelle, non seulement face à Messi, mais également face à toute l’idée de rivalité entre stars. Ce n’est plus le temps des sourires et des accolades, mais celui des duels assumés.
Le latéral marocain sort d’une saison exceptionnelle : double décisif en demi et en finale de Ligue des Champions, prolongation jusqu’en 2029, et enfin sacré « défenseur le plus décisif » de la C1 en 2024‑25. Ces accomplissements sont autant de preuves que Hakimi a dépassé l’image d’un joueur cantonné à des duels entre élites, bloqué à un rôle de piston. Aujourd’hui, il se voit comme un pilier structurant du PSG. Face à Messi, ce sera aussi le moment de confirmer qu’il n’est plus en reste.
Durant ses premières saisons à Paris, Hakimi paraissait parfois englouti par le poids des superstars – on reprochait parfois aux ailiers de ne pas l’accompagner dans ses courses offensives. Cette dynamique est désormais révolue. Libéré, autorisé à oser, il est devenu le symbole d’un PSG transformé, plus fluide, plus collectif. Ce regain de confiance colle parfaitement avec son discours face à l’ancien Ballon d’or : les « grandes stars » ne monopolisent plus le jeu, laissant enfin Hakimi et les autres s’épanouir.
Ce PSG–Inter Miami se joue avec un enjeu symbolique fort pour Hakimi : imposer une nouvelle norme, faire taire les critiques, dominer l’homme qui a longtemps pesé sur son entourage. Ce n’est pas seulement une revanche sur Messi, mais sur ces perceptions qui ont freiné son ascension. Verdict attendu : si Paris s’impose, ce sera d’abord la victoire d’Hakimi, de son statut reconquis et de son ambition assumée.